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nouvelles scènes

14h et 15h - Bibliothèque du Musée d'Art - 45 min
Conférence des choses
Pierre Mifsud
ATTENTION : Jauge limitée - réservations le jour meme à partir de 13h30 à la
bibliothèque du Musée
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE
ATMOSPHÈRE
MUSÉE D'ART /
THÉÂTRE LIBERTÉ
14h/21h
SAMEDI 17 SEPTEMBRE
MICRO-COURANTS
TOUR ROYALE
15h/01h

Pierre Mifsud - sorte de Pécuchet contemporain - salue l’audience et, de lien en lien, de sujet en sujet, de rebond en rebond, du bison à la Reine Margot, de Descartes au bonbon Haribo, de Annie Hall à la Comète de Halley, ne s’arrête plus de parler jusqu’à ce qu’un minuteur ne l’arrête, entre une et huit heures plus tard.
« Conférence de choses » est une déambula- tion ludique au cœur du savoir encyclopédique participatif contemporain, révélant à la fois les vastes étendues qu’il recouvre et quelques-uns des improbables chemins qui le traversent. C’est également une incroyable performance d’acteur qui ne repose que sur l’essentiel : un comédien et un public dans un espace et un temps donné, sans effet, sans filet, sans tech- nique.
Avec : Pierre Mifsud
Conception : François Gremaud
Ecriture : François Gremaud Pierre Mifsud

14h - Musée d'Art - 40 min
A U
Christian Ubl - Cie Cube
En partage avec le public, A U propose un récit artistique unique, nourri de deux parcours d’artistes chorégraphes, deux langages, deux héritages afin de composer un espace poétique inédit, un ‟ tiers paysage ” où ‟ la différence ” est un élément constitutif de ‟ l’identité ”.
Les lois de ‟ la nature de A U ” seront-elles exotiques ?
Comment des individus issus de cultures et de lieux différents peuvent-ils récréer un paysage commun dans lequel évoluer et perdurer ensemble ?
Que restera-t-il dans les mémoires collectives et culturelles ?
Au départ de la création A U, il y a la volonté du chorégraphe autrichien Christian Ubl et de la chorégraphe australienne Kylie Walters de travailler ensemble et d’interroger la notion d’altérité avec d’autres artistes, notamment le compositeur seb Martel et le paysagiste Gilles Clément.
Conception-Chorégraphie : Christian Ubl et Kylie Walters
Interprétation : Seb Martel, Christian Ubl et Kylie Walters
Musique : Seb Martel
Collaboration mise en scène/régie son : Fabienne Gras
Collaboration artistique/paysagiste : Gilles Clément
Création lumière : Jean-Bastien Nehr

15h - Musée d'Art - 15 min
Fantäsie 2
Speranza von Glück
Speranza von Glück est née le 1er janvier 1901 à Berlin, mais la méchanceté l'a plutôt bien conservée. Elle débute sa carrière dans les cabarets berlinois de la République de Weimar, mais est rapidement éclipsée par Marlene Dietrich.
Elle se fait piquer le rôle principal de Casablanca par Ingrid Bergman, son coiffeur par Dalida, et son mari par Kate Middleton. Elle va depuis d'échec en
échec.

15h et 16h - Théâtre Liberté - 30 min
Ça sent le sapin
Collectif Le Grand Cerf Bleu
Le Collectif Le Grand Cerf Bleu propose une performance autonome en lien avec leur prochaine création, Jusqu’ici tout va bien, prévue pour 2017.
Un parcours déambulatoire dans l’ambiance du réveillon de Noël réinventée pour l’occasion. On y croise les retardataires des dernières courses, des familles qui se retrouvent et peut-être même le père Noël...

15h30 - Théâtre Liberté - 30 min
Fabrication de la guerre civile
Charles Robinson
Située dans une ville nouvelle, en région parisienne, la Cité des Pigeonniers abrite 322 appartements, 1.200 habitants. Habitée d’histoires de famille, d’amitiés et d’amours, de djobeurs exploités, de réussites qui font chaud au cœur, de colères ravageuses, de mômes qui dansent dans la lumière néon, de barbecues sur les toits des immeubles, la Cité des Pigeonniers, c’est la vie en très fort.
"Fabrication de la guerre civile" propose une archéologie sociale sous la forme d’une vaste fresque, sombre, poétique et romanesque, dans une cité fictive. Soit, l’exploration patiente, courant sur une année, des strates fragilisées et douloureuses d’une micro-société. Un petit monde, dense, poissé par la crise, la paupérisation exponentielle, les radicalisations antagonistes. Un monde qui entre en fusion à la lumière d’un projet de rénovation urbaine.
Sur scène, le texte s'incarne avec des voix multiples, une création sonore et plastique.

16h30 - Théâtre Liberté - 15 min
Des_nudo
Melva Olivas Durazo
Des_nudo est une performance qui met en evidence la construction et l'objetivation du corps selon le regard de l'autre, ainsi que sa position, les rols préetablis et les jeux du pouvoir.
Le premier élément qui apparait sur scène est la morbidité.
Un sujet du public est invité avec la seule consigne de tirer un fil jusqu'à déshabiller l'interprète.
L'objectif est que l'attention du spectateur soit dirigé d'abord sur l'interprète qui construit un discours à travers le corps et le mouvement, et ensuite se réoriente vers le sujet qui se rende compte de ce qu'il a fait et qu'il est devenu le centre de l'attention.
Chorégraphie et interpretation conception : Melva Olivas Durazo

Blanc (2014) part d’une investigation sur le rituel, la transe et la transformation. Cherchant à délier les multiples couches qui composent le corps et l’individu de même que la lumière blanche se compose de toutes les couleurs, en les déployant comme un paysage. Le corps est traité tant dans sa condition matérielle et périssable que dans sa dimension utopique.
En partant de l’idée du corps comme un filtre, traversé par des flux d’énergies, d’histoires et de cultures ; se mouvant entre les strates d’un continuum qui va de la réalité à la fiction, du réel à l’imaginaire, du rationnel à l’irrationnel.
Corégraphie et interprétation : Vania Vaneau
Guitare: Simon Dijoud
Lumière: Johann Mahuet
Assistant: Jordi Galí
Regard Extérieur: Anna Massoni
16h30 - Musée d'Art - 30 min
Blanc
Vania Vaneau - Cie arrangement provisoire

17h - Bibiliothèque du Musée d'Art - 30 min
The Spleen
Charles Robinson et Frank Micheletti
Il n’y a pas d’époque heureuse. La souffrance est une laisse elle fait les chiens obéissants.
Essayons de déployer des hypothèses. Un karaté de la puce fictionnelle ?
Une hypothèse qui par exemple opère des liens souples – croiser, accrocher, relâcher – entre un masque de loup, une pioche, les i-slave des ateliers-monde, un catalogue de coups tordus, un ascenseur orbital, une phrase sans souffle.
Qu’est-ce qu’une telle hypothèse qui se donne au mouvement comme oscillation et langue détachée ?
Essayons. Déplier, plier, déployer les joies – drôles ou paisibles –, les formes de vie, les escapades et les raccourcis, camouflées dans nos entrailles et dans la multitude. Il faudra à ce sujet écouter les humiliés et leurs ruses. Sachons peupler et habiter.
The Spleen scénarise un vaste périple et un artisanat d’infiltration dans les idées.

17h - Théâtre Liberté - 20 min
Sidération
Kubilai Khan investigations

17h20 - Théâtre Liberté - 15 min
Le Tir Sacré
Kubilai Khan investigations
Dans un monde qui aujourd'hui court après la performance, que cache l’icône ? Après quoi courent les sportifs ? Qu'est-ce qui se cache derrière l’héroïsme des Dieux du stade ? Quel goût laisse l'ébouriffante sensation d'avoir assisté à un événement exceptionnel ?
Dans la continuité du travail mené depuis deux ans avec la Chorale Parlement du festival Constellations, nous explorerons dans cette nouvelle édition la parole du commentateur sportif. Telle une partition de musique, les discours des commentateurs seront repris en fonction des voix, des hauteurs, des timbres et de la technique de chacun. Autour d'un principe de choralité, "le Tir Sacré" donnera lieu à une création vocale guidée par des unissons mais offrant autant d'éclats, marquant des moments de folie où le commentateur passe dans un autre monde...

18h - 30 min
FABLES TOPIQUES (ou les Îles du voir)
Kubilai Khan investigations
Cette expérience est un déplacement, un renversement de perspectives et donne à percevoir des espaces improbables.
Lieu pour se perdre et se laisser désorienter, face à une danse qui vous propose une connaissance par le contact, qui sculpte ce qui nous habite et nous incorpore dans ce même temps.
Le corps comme "peau de l’air" fait apparaître, désenveloppe et étend ce qui était enroulé.

18h30 - Musée d'Art - 30 min
Premier Podium
Kubilai Khan investigations
« Premier Podium » est un portrait qui va très vite et qui flashe sur l’intrépide double champion du monde de moto Raymond Roche et zoom à toute berzingue sur l'incroyable trajectoire de ce pilote de légende, qui va pour la première fois se retrouver de l’autre côté de la rampe, accompagné d’un boom sonique. Musique, danse et course de motos pour des pointes de vitesse annoncées à 340 km/h sur des anneaux de vertiges.
Que se passe t-il dans le corps et l'esprit quand on file à de telles vitesses ? Raymond le rapide remonte le fil de sa mémoire et nous dévoile les clés du moteur qui l'ont poussé sur les circuits à braver les dangers et la peur de la chute. Pour cette performance, il a accepté un nouveau pilotage sur scène, qui pousse caoutchoucs, métaux, fibres de carbone et machines extrêmes à de nouveaux dépassements.
Accrochez vous, attention aux collisions, quelque chose double, se dédouble : le corps prend une nouvelle posture. Départ moteur en route comme à l'ancienne pour filer la trame de l'odyssée de vitesse sur laquelle nos sociétés ne cessent de nous relancer.
Avec la participation de: Raymond Roche et d’une doublure
Création sonore : Marine Colard et Frank Micheletti
ATTENTION : Jauge limitée PAF 5 euros - infos et réservations par mail

20h - Lieu surprise - 50 min
Il était une fois un pauvre enfant
Collectif Zavtra
Abandonner le « chef d’œuvre » Woyzeck pour revenir au fait divers.
« Un homme tue sa femme adultère avant de se donner la mort ».
Tragédie banale. Plonger dans l’intimité : un appartement, un couple, une femme enceinte, un homme perdu. L’arrivée du troisième, l’ami, l’amant, le bourreau. Chercher le moment de bascule, le glissement vers le sang. Le chercher dans les détails, faire parler les corps autant que les mots.
Ne pas avoir peur du ridicule, de la faiblesse, explorer le ratage, affronter la cruauté... en rire franchement, oser les larmes.
Entrer joyeusement dans la comédie absurde d’un développement tragique.
Trois acteurs, trois êtres cherchent... à la vue de témoins, d’invités.
Pas de « public » mais une assemblée, intégrée, prise à parti.
Un événement commun, partagé dans l’intimité jubilatoire de l’ici et maintenant.
Inspiré par Woyzeck de Georg Buchner
Une création collective dirigée par Jean- Baptiste Tur
Assisté par Nitya Peterschmitt
Avec : Clément Delpèrié, Thomas Delpèrié, Nolwenn Peterschmitt, Gabriel Tur
Scénographie : Alain Pinochet
Création lumière et régie générale : Valentin Paul
Musique originale : Thomas Delpèrié