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Marco da Silva Ferreira

Fantasie minor

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Collection tout-terrain du centre chorégraphique national de Caen en Normandie

Se déployer dans n’importe quel espace où des corps peuvent s’exprimer, d’un coin de rue à la piste de danse d’une boîte de nuit. Cette qualité de danse tout-terrain est le point de départ du duo Fantasie minor de Marco da Silva Ferreira, chorégraphe portugais en plein essor.  La composition pour piano à quatre mains Fantaisie en fa mineur de Schubert résonne dans leurs quatre pieds, particulièrement agiles, en l’occurrence ceux de Chloé Robidoux et Anka Postic, deux interprètes provenant de la sphère des danses urbaines.

 

Leurs corps s’affranchissent des codes classiques et traversent toutes les facettes de la house dance pour en repousser les limites, tant chorégraphiques que physiques.

Sam. 17 septembre à 18h45
Durée 35'
Dim. 18 septembre à 15h45
Tour Royale
Casemates
Tour Royale
Dalle Pipady

Avenue de la Tour Royale

83000 Toulon

Avenue de la Tour Royale

83000 Toulon

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Note d'intention

« Avec son titre emprunté au champ lexical du piano, Fantasie minor est née de ma rencontre avec Chloé Robidoux et Anka Postic, jeunes danseur·euses originaires de Caen. Les deux évoluent ensemble depuis l’enfance, avec une formation en danses urbaines (hip-hop, dancehall, house dance) qui a joué un rôle dans leur relation et leur construction en tant qu’individus.
La pièce répond à la proposition du centre chorégraphique national de Caen en Normandie d’imaginer une œuvre pouvant être jouée dans des lieux très différents : avec une scène de 4 mètres sur 4 mètres facilement adaptable, Fantasie minor pourra être présentée en intérieur comme en extérieur, dans des théâtres ou des jardins, sur des places, etc. L’espace de la scène impose aux danseur·euses une proximité constante, avec laquelle ils doivent composer et négocier.
Ce partage de l’espace entre deux personnes, c’est aussi l’enjeu de la musique de la pièce, la Fantaisie en fa mineur, op. 103 de Franz Schubert, composition pour piano à quatre mains, en écho direct aux quatre pieds des danseur·euses dans cet espace si restreint.
Parce que leur culture est celle des “battles” et des “cyphers”, les deux interprètes réinventent leur pratique en permanence. Il y a entre eux quelque chose d’à la fois fraternel et compétitif, comme s’ils répondaient en permanence à la logique du jeu. Ces éléments biographiques, ces réminiscences juvéniles, traversent une composition chorégraphique inspirée par les danses que ces corps ont étudiées. Pour moi, Fantasie minor est une sorte de rite de passage, idée soulignée par la Fantaisie en fa mineur, dernière pièce composée par Schubert avant sa mort à l’âge de 31 ans, comme la prémonition d’un autre rite de passage.
La danse aborde cette composition en s’inspirant de l’approche illustrative qu’ont les danses urbaines de la musique. L’interprétation commence de façon virtuose, presque conquérante, mais au fil de la chorégraphie se révèlent d’autre sensibilités. Comme si, au-delà de “la conquête de la scène et du spectateur”, les danseur·euses s’autorisaient à ressentir ou révéler une dimension plus fragile. La musique passe par des ambiances qui leur permettent d’osciller entre ces deux sensibilités. À leurs pieds, des bottes à bouts rigides amplifient ces variations dans l’interprétation. Portées comme des pointes de ballet tout au long de la pièce, elles leur donnent une silhouette plus lourde et ancrée dans le sol. Le duo se construit sur cet écart entre le pied qui frappe le sol avec force et assurance et le piqué presque cristallin du ballet classique. L’absurde et le virtuose comme tremplin pour une redécouverte esthétique, technique et personnelle. »
Marco da Silva Ferreira, septembre 2021

Marco da Silva Ferreira

Né en 1986 à Santa Maria da Feira (Portugal) et diplômé en physiothérapie par l’Institut Piaget, Gaia (2010).

Interprète professionnel depuis 2008, Marco da Silva Ferreira a dansé pour André Mesquita, Hofesh Shechter, Sylvia Rijmer, Tiago Guedes, Victor hugo Pontes, Paulo Ribeiro, entre autres. Il a travaillé comme assistant artistique de Victor hugo Pontes dans l’œuvre Fall et Se alguma vez precisares da minha vida, vem e toma-a en 2014, puis comme assistant chorégraphique dans la pièce de théâtre Hamlet de Mala Voadora.

Son travail de chorégraphe s’est développé autour des pratiques urbaines, dans une réflexion continue sur le sens des danses émergentes de nos jours, à travers un expressionnisme abstrait et très autobiographique.

Sa carrière prend un tournant avec HU (R) MANO (2013) présent lors des Aerowaves Priority Companies (2015) et a été joué dans des festivals internationaux à Barcelone, Mercat des las Flores ; Paris, Atelier de Paris/CDCN June Events ; Rio de Janeiro, Festival Panorama ; Théâtre de danse de Lublin, Pologne ; Londres, The Place, Festival de la monnaie ; Meylan, l’héxagone; (re) connaissance, Grenoble ; Lyon, Les Subsistances.

BROTHER (2016) a été créée au Teatro Municipal do Porto et était présent aux Aerowaves Priority Companies (2018) à Sofia. BISONTE a été créée au Teatro Municipal do Porto en 2019 et a été joué récemment au Teatro Municipal São Luiz, Lisbonne ; Charleroi danse, Bruxelles ; PT’19 à Montemor-o-novo puis en 2020 une tournée française (Toulouse, Bordeaux, Lyon et Paris). SIRI (2021), son dernier travail est une co-création avec le cinéaste Jorge Jácome et dont la Première a eu lieu au Festival Dias da Dança à Porto. Le spectacle est soutenu par la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre du programme New Settings.

Entre 2018-2019, Marco a été Artiste associé au Teatro Municipal do Porto, puis de 2019 à 2021 au centre chorégraphique national de Caen en Normandie.

Dans la presse

« Imaginé pour être joué en tout lieu, ce spectacle tout-terrain fait la part belle à une danse communicative, joyeuse, à une écriture qui emprunte à la street dance autant qu’à la house, qui repousse les limites du corps dans un espace contraint » Olivier Frégaville-Gratian - L'œil d'Olivier 

 « Avec leur dégaine unisexe en short, gantés de noir et chaussés de solides godillots, les deux artistes se lancent sur la piste, la percutent dans tous les sens, se jettent au sol et se ramassent, tiennent en équilibre sur le bout de leurs chaussures comme sur des pointes de ballerines classiques. À 4 pieds et 4 mains comme la Fantaisie pour piano en fa mineur de Franz Schubert qui donne le tempo. Il y a là tous les codes et même les clichés des danses urbaines, comme le défi, la compétition trempée dans l'humour où il est préférable de se moquer de soi. En 30 minutes, ils labourent en tout sens le plateau minuscule, l'abordent de tous côtés. Entre pliés de jambes comiques et portés audacieux, Anka Postic et Chloé Robidoux sont irrésistibles »

Jean-Frédéric Saumont - Danses avec la plume

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Conception, chorégraphie Marco da Silva Ferreira

Interprété par Anka Postic et Chloé Robidoux

 

Conception et création sonore Rui Lima et Sérgio Martins, d’après Fantasie in F minor de Franz Schubert

Pianistes Lígia Madeira et Luís Duarte

Enregistrement et mixage  Suse Ribeiro

Costumes Aleksandar Protic

Assistanat chorégraphique Elsa Dumontel

Conception lumière Marco da Silva Ferreira en collaboration avec Florent Beauruelle et Valentin Pasquet

Régie Florent Beauruelle ou Valentin Pasquet

 

Production déléguée centre chorégraphique national de Caen en Normandie

Coproduction Le Trident, scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin, TANDEM scène nationale, Culture Commune, scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais, Espace 1789, scène conventionnée d’intérêt national pour la danse de Saint-Ouen, Atelier de Paris / CDCN, Conseil départemental du Calvados

Avec le soutien du ministère de la Culture « dispositif Résidence d’Artiste associé », de la DRAC Normandie et de la Caisse des Dépôts

Prêt de studio La Bibi, Caen

Manifestation organisée dans le cadre de la Saison France-Portugal 2022

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