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HEART OF

CONSTELLATIONS

DIM. 22 SEPTEMBRE

TOULON

15h>22h

 

entrée libre et gratuite

 

PROGRAMME
20.09/ TOUR ROYALE/ 20H30
Une première rencontre pour poser les intentions et échanger.


21.09/ TOUR ROYALE/ 11>13H et 14>15H
Atelier d’écriture libre
15>19H30
Parcours de spectacle en spectacle.
19H30
Satellites on air, participation aux radios publiques avec les textes choisis.

22.09/ ESAD/ 11>13H et 14>15H
Atelier d’écriture libre sur le festival
15>18H30
Parcours de spectacle en spectacle.
18H30
Satellites on air, participation aux radios publiques avec les textes choisis.

 

PEACEFUL DRUMS OF ECSTASY/CHARLES ROBINSON (FR)

ATELIER ÉCRITURE LIBRE

11H

 

Constellations vous propose un atelier d’écriture libre et de restitution radio sur le festival. Amoureux de l’écriture, critiques d’art en herbe, chroniqueurs rêvés, venez titiller votre imagination et votre créativité. Nourris par les spectacles et l’ambiance du festival, cet atelier propose une expérience immersive et participative.
Ce programme invite une poignée de festivaliers à arpenter le festival, écouter, observer, se nourrir.
Prendre des notes pendant que les cœurs battent.
Tous les matins, à mi-chemin entre conférence de presse et atelier d’écriture, le groupe débriefe, teste, jette sur le papier : écrit ce que c’est d’être là, au milieu de ces formes convoquées par Constellations.
Le samedi et le dimanche, en fin de journée : le groupe sélectionne parmi ses écrits et enregistre pour l’émission radio du festival.
Objectifs : être intensément présents, remercier pour tout ce bon et ce beau, vibrer en mots.
On tente ça ?
 

Cet atelier est sur inscription. Pour s’inscrire ou toutes autres informations, vous pouvez écrire à production@kubilai-khan-investigations.com.

METAXU / 11>15H

Photographie Agnès Mellon

BALADE URBAINE ET ARTISTIQUE/METAXU, BUREAU DES GUIDES ET IPIN

11>13H

 

Balade proposée par le géographe urbaniste Paul-Hervé Lavessière, le Metaxu et l’artiste Ipin dans le quartier de la Rode à Toulon.
Le proiet Nature 4 City Life, mené par la Région Provence Alpes Côté d’Azur, associe pendant 5 ans de nombreux partenaires pour un vaste programme de sensibilisation et de formation des habitants, des aménageurs, des service et des élus. Un programme de marches mensuelles sur le GR2013 et dans la métropole Toulon Provence Méditerranée, est mis en place en vue de construire un Sentier Métropolitain du Grand Toulon.

https://www.metaxu.fr/
https://www.gr2013.fr/life-2/

 

 

DJ SET & DÉJEUNER/DJ CARINE

13>14H

 

De retour de la ballade, vous pourrez profiter sur la place du Globe, d’un déjeuner en musique.

"Des rugissants sons du Pacifique aux remous des torrents d'Afrique, laisse allez tes rêves magiques et ton océan secret. Tu peux toujours t'embarquer mais si la tempête t'enlève à l'heure où ton rêve s'achève, garde bien ces mots sur tes lèvres : Ta liberté. Mets des ailes à ton voilier et viens danser comme si c'était la dernière traversée."

DJ Carine
 

 

DIALECTICS OF METEORS/KUBILAI KHAN INVESTIGATIONS

14H

20'

 

"un dessin est une ligne partie se promener" Paul Klee


Des pensées et des corps animés de reliefs, de géographies plurielles offrent à nos pratiques corporelles des tournants spatiaux, des virevoltes qui éclairent de nouveaux champs d’expérimentation pour façonner d’autres outils et de nouvelles dispositions. Des gestes qui s‘enfuient suivant des pliures, des variétés, des camouflages, des couplages qui se posent, se superposent, et s’échappent.
Dialectics Of Meteors posent des jalons entre les muses et rapprochent les langages danse, musique et arts visuels en visitant les chantiers qui nous traversent. Des rapports entre forme, image et sensation pour nourrir une floraison, une germination d’imaginaires corporels. Résister à l’usure du monde et fabriquer un lexique irrégulier. Ces météores pourraient produire des visions, des fulgurances. Elles pourraient agir comme un processus sorcier qui inverse les perspectives, génère le doute; une petite géographie hallucinée. Une secousse de nos perceptions conduite par un moteur secret chargé de présences parallèles et ouvert aux dérivations.

 

 

EXPOSITION "CAROTTAGES GRAPHIQUES"/IPIN alias GERMAIN PREVOST

 

De nombreux chemins de traverse, du street art au spectacle vivant en passant par la performance, le conduisent aujourd’hui à s’orienter plutôt vers un art contextuel.
Passionné par le travail in-situ, le rapport à l’échelle, au paysage et à la photographie, il nous propose dans ses travaux une vision engagé, ironique et sensible de son environnement.
Bien qu’utilisant maintenant un vocabulaire non figuratif, dans ses dystopies graphiques ou ses récents travaux de la série HØME(s), il nous parle bel et bien de l’Humain et de sa place dans la Société.


http://aliasipin.com/

HÔTEL DES ARTS / 15>17H30

Conception et interprétation Ana Rita Teodoro

Photographie Nuno Figueira

 

Coproduction Théâtre de Vanves

Avec le soutien de Fundação Calouste Gulbenkian, CND (Centre National pour  la Danse, Pantin) et Espaço do Tempo (Montemor-o-Novo, Portugal)

FANTÔME MÉCHANT/ANA RITA TEODORO (PT)/DANSE/2013

15H PART 1

20'

 

"Elle garde littéralement la face quand elle entame un chant étalé avec un grand sourire et un visage impassible : « La marionnette du ventriloque est souvent comparée à une voix intérieure, celle qui dit ce que la personne pense tout bas. Dans les chansons populaires, les paroles sont aussi une façon de se révolter discrètement, l’une d’elles raconte comment cacher son amant dans le placard » explique t-elle. Alors, Ana Rita Teodoro, derrière ses mimiques, son corps disloqué comme un tableau cubiste, une voix hors du temps qui sort de son ventre et passe entre ses dents serrées, rend hommage aux petites victoires quotidiennes de ces femmes portugaises."

Léa Poiret, Mouvement

 

L’ombre d’un pays ne quitte pas son corps. Présente mais ignorée, cette ombre est partie intégrante du sujet et de son identité culturelle. Ana Rita Teodoro crée une série de tableaux vivants. Images fixes où la chanson émerge, d’une voix déplacée de sa bouche. Fantôme Méchant tente de comprendre, par la danse et la réactivation des chansons traditionnelles portugaises, les fantômes qui nous hantent aujourd’hui. Les appeler, écouter leurs voix et par les moyens de dissociation, chercher la transgression.

 

https://parasita.hotglue.me/?Ana%20Rita%20Teodoro/

https://vimeo.com/246250478

Chorégraphie et interprétation Désiré Davids
Interprétation Romain Cappello
Création musicale Matchume Zango
Photographie Pascale Béroujon

 

Production Association Kokerboom (France), Kokerboom Dance Project / Floating Outfit Project (Afrique du Sud)
Co-Production CCM Limoges - Scène Conventionnée Arts et Création Danse
Accueil en résidence Théâtre Liberté -Toulon, Le Télégraphe - Toulon, KLAP maison pour la Danse à Marseille

AND SO IT GOES/DÉSIRÉ DAVIDS (ZA/FR)/DANSE/2019

15H30

30'

 

Notre rapport à la terre, notre rapport à l’autre. Que faisons-nous de nos pieds ? Mon point de départ est le placement et l’utilisation des pieds, imprégnés de nos différentes cultures et ses conséquences sur le reste du corps. La pièce est une invitation à partager et être témoin d’un voyage. Un voyage guidé par ces paires de pieds, traversant des continents. Plonger dans le passé, présent, futur ... et ainsi va la vie. Vivre l’ici et l’ailleurs avec ces corps, certains plus vieux, modelés et marqués par le temps ... chacun avec ses propres cicatrices, ses rides du sourire, ses désirs ... souvenirs et rythmes gravés dans leur être intérieur à travers différentes histoires connues et inconnues.
Ces pieds ancrés au sol nous animent aussi pour voler... Nos corps, comme la vie, se cambrant, se tordant, s’élançant, pulsant afin d’explorer les crevasses inconnues à travers l’interaction ou l’inaction délicate et parfois explosive....
En utilisant des actions et des réactions instinctives, mêlées à des souvenirs corporels, les différences, les points communs et les fragilités sont exposés, opposés, superposés et recomposés, créant de nouvelles voies, formant de nouvelles lignes ... de nouvelles histoires à travers des corps entrelacés qui cherchent à se retenir ou à se laisser aller ...

 

https://www.desiredavids.com/

Conception Frank Micheletti
Interprétation Marine Colard, Nolwenn Peterschmitt, Stéphanie Sliman, Charles Robinson

 

Production Kubilai Khan Investigations

 

HAPPY STAND #2/KUBILAI KHAN INVESTIGATIONS (FR)

16H30

10'

 

« Je n’aime pas les gens qui se réchauffent avec des espoirs creux »
Simone Weil le disait ainsi …   

"Sans effets de voix, quelques paroles ventriloques en roue libre.
C’est simple, ça ressemble à un stand up.
Un laboratoire des phénomènes que nous sommes.
Un imaginaire dévergondé, déployé pour un règlement en plusieurs fois, plusieurs échéances. Pas de petites coupures.
Le salarié pressé en morceau du capital. L’individu qui part en fumée, pas de coupe-feu pour les incendies du moi.

Happy Stand pour faire défiler les corps de la démocratie qui s’effilochent.
Le tout emballé & coiffé d’une certaine ironie, cocotte minute sans diminution de pression. Il faut savoir mettre sa vie sur avance rapide pour être au top.
Le présent est la chose la plus difficile à vivre, c’est un tourbillon, c’est un gouffre. Avant que tout accroche et que l’on foute tout en l’air.
On a perdu le contrôle de notre véhicule. On va vers la taule froissée, la gaufre assurée. Si le capitalisme est une religion ? Il s’agit alors de la plus féroce des religions car elle ne connaît pas l’expiation.
"
Frank Micheletti

Chorégraphie Sylvère Lamotte
Interprétation Brigitte Asselineau et Sylvère Lamotte
Assistanat à la chorégraphie Jérémy Kouyoumdjian
Composition musicale Frédéric Malle
Voix Lancelot Lamotte
Lumière Laurent Schneegans
Regard extérieur Catherine Diverrès
Costumes Céline De Selva
Photographie Gaëlle Astier-Perret

 

Production Cie Lamento
Coproduction Scène Nationale Les Quinconces- L’Espal, Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée d’intérêt national Art et création – danse de Tremblay-en-France, L’Atelier de Paris CDCN, Micadanses, Danse à tous les étages
La Cie Lamento est soutenue par l’État, la DRAC des Pays-de-la-Loire, le Conseil régional des Pays-de-la-Loire, le Département de la Seine-Saint-Denis
Accueils en résidence Théâtre Louis Aragon dans le cadre de « Territoire(s) de la danse » 2019, Scène Nationale Les Quinconces-L’Espal, l’Atelier de Paris-CDCN, Micadanses. Accompagnement Danse Dense
Remerciements à Eve Bouchelot

L'ÉCHO D'UN INFINI (EXTRAIT)/SYLVÈRE LAMOTTE (FR)/DANSE/2018

17H

30'

 

"L’Echo d’un infini réussit ce qu’on a l’habitude de projeter sur les peintures murales des grottes préhistoriques, de Lascaux à Chauvet : une levée de toute opposition entre l’ancestral et le contemporain. Sauf qu’il s’agit ici de danse et de relève et qu’au résultat, ce sont la nouvelle génération et l’infini de l’avenir qui l’emportent sur l’infini du passé, en toute complicité. Avec cette
nouvelle création, Sylvère Lamotte affirme lui-même à quel point le passage par les anciens peut ouvrir des portes nouvelles."

Thomas Hahn, Danser Canal historique

 

"Cette nouvelle création figure le corps comme infiniment pluriel et indéfiniment plastique, envisagé dans son rapport au temps et à la mémoire. Dans la continuité d’un projet chorégraphique concentré sur la question du toucher, sur la façon dont un contact est toujours ouverture à l’autre, Écho d’un infini entend dépasser la conception de l’enveloppe corporelle comme simple contenant pour mieux pouvoir appréhender la richesse de son contenu.
Le premier infini dont il s’agit renvoie à l’indétermination de cette rencontre, aux multiples histoires vécues ou encore à vivre, aux façons dont l’autre nous affecte et nous altère. Loin de n’être qu’une contrainte, ce dernier agit comme un révélateur de cette immensité des possibles.
À un deuxième niveau de lecture, la pièce interroge la mémoire des corps à travers le temps. D’âges divers, les interprètes sont chacun chargés d’histoires personnelles dont la plasticité de leurs corps conserve les traces. La pièce met en avant ces différences d’évolutions physiques et la manière dont les expériences de vie passées continuent de résonner au présent. Il s’agit même de convoquer l’hérédité génétique, de convoquer les mémoires ancestrales logées au cœur de nos ADN, pour toucher à ce qui nous hante, à ces fantômes corporels. Contre la vision du corps neutre, la pièce cherche à éprouver l’infinie plasticité de nos corps sédimentés.
"
Florian Gaité

 

http://www.cie-lamento.fr

https://www.youtube.com/watch?v=jLLKNsU1zJE

 

THÉÂTRE LIBERTÉ / 15>18H

Interprétation Marion Carriau

Musique Marion Carriau  et Nicolas Martz

Scénographie et lumière Magda Kachouche

Costumes Alexia Crisp Jones

Technique François Blet

Photographie Nina-Flore Hernandez

 

Production Association Mirage

Coproduction CCNT/ Thomas LEBRUN, CCN d'Orléans,Emmetrop, théatre du Tivoli à Montargis

Soutiens Drac Centre Val de Loire dans le cadre de l'aide au projet, Région Centre Val de Loire dans le cadre de l'aide à la création et de Parcours Production Solidaire

Avec l'aide du CDCN-L'Echangeur dans le cadre de « Studios Libres »,du CDCN-le Gymnase Roubaix et du Vivat scène conventionnée d'Armentières

 

JE SUIS TOUS LES DIEUX/MARION CARRIAU (FR)/DANSE/2018

15H

35'

 

C’est le parcours intime et sensible d’une danseuse occidentale à travers son engagement dans la pratique du bharata natyam. C’est l’histoire d’un corps passeur de dieux du panthéon hindou, d’un corps animé par une dévotion qui ne lui appartient pas. C’est l’histoire d’une gymnastique mentale pour investir ce sacré qui lui demeure inconnu. C’est une décontextualisation, une appropriation de cette danse ancestrale vue à travers le prisme de ce qu’elle est. C’est une invitation à une traversée fantasmée du bharata natyam.

 

« Je suis l’amante, l’idole, les dieux du panthéon indien dans une schizophrénie du visage constante. Les jeux de masques et de costumes viennent renforcer la construction progressive du sacré puisque Tout ici est prétexte à questionner le rituel, la construction d’une liturgie, la sacralisation de l’espace et du corps en définissant d’autres modalités de représentation d’un vocabulaire que l’on croit re¬connaître. »
Marion Carriau

 

https://www.facebook.com/jstouslesdieux/

https://vimeo.com/310062447

Conception Frank Micheletti
Interprétation Marine Colard, Nolwenn Peterschmitt, Stéphanie Sliman, Charles Robinson

 

Production Kubilai Khan Investigations

 

HAPPY STAND #3/KUBILAI KHAN INVESTIGATIONS (FR)

16H

10'

 

« Je n’aime pas les gens qui se réchauffent avec des espoirs creux »
Simone Weil le disait ainsi …   

"Sans effets de voix, quelques paroles ventriloques en roue libre.
C’est simple, ça ressemble à un stand up.
Un laboratoire des phénomènes que nous sommes.
Un imaginaire dévergondé, déployé pour un règlement en plusieurs fois, plusieurs échéances. Pas de petites coupures.
Le salarié pressé en morceau du capital. L’individu qui part en fumée, pas de coupe-feu pour les incendies du moi.

Happy Stand pour faire défiler les corps de la démocratie qui s’effilochent.
Le tout emballé & coiffé d’une certaine ironie, cocotte minute sans diminution de pression. Il faut savoir mettre sa vie sur avance rapide pour être au top.
Le présent est la chose la plus difficile à vivre, c’est un tourbillon, c’est un gouffre. Avant que tout accroche et que l’on foute tout en l’air.
On a perdu le contrôle de notre véhicule. On va vers la taule froissée, la gaufre assurée. Si le capitalisme est une religion ? Il s’agit alors de la plus féroce des religions car elle ne connaît pas l’expiation.
"
Frank Micheletti

Chorégraphie Yan Raballand
Roue Cyr Rémy Bénard
Violoncelle Guillaume Bongiraud
Lumière Thibaut Garnier
Costume Marion Clément
Régie Véra Martins
Photographie Jeanne Garraud

 

Production Compagnie Contrepoint
Coproduction Théâtre du Parc - Ville d’Andrézieux
Avec le soutien de Théâtre municipal de Roanne, L’Échappé - Centre Culturel de Sorbiers, La Diode - Pôle chorégraphique de Clermont-Ferrand, École de Cirque de Lyon, l’Établi - Collectif Petit Travers

ELLIPSE/YAN RABALLAND (FR)/DANSE/2019

16H30

25'

 

La roue Cyr offre à la fois la possibilité d’un jeu permanent autour de l’équilibre, défiant les possibilités physiques du corps humain, et la force d’un mouvement inépuisable. Elle permet une continuité de mouvement, une ondulation qui impose à l’oeil la persistance rétinienne d’une douce hypnose. Elle devient support de figures performatives et spectaculaires, piédestal à la gloire de l’homme.
Au risque d’être réduite à sa condition d’objet.
L’homme, lui, l’observe puis l’apprivoise.
Il la pousse, la soulève, dompte sa force. Lui redonne vie par l’élan, par un souffle.
Il guette l’instant choisi du contact pour s’unir à elle.
Ellipse est le récit de la rencontre entre deux partenaires, de leur appréhension au premier frémissement, de l’abandon des corps au tournoiement virtuose, de leur amour commun pour l’ivresse du mouvement.
lls sont accompagnés d’un violoncelliste, témoin complice de ce lien singulier entre un corps de chair et un anneau de métal.

 

http://www.compagniecontrepoint.fr/

https://vimeo.com/346349239

ESAD / 16>22H

Interprétation Margaux Amoros

Musique Robin Pharo

Photographie Nina-Flore Hernandez

 

R E S T E R a reçu le soutien institutionnel de la DRAC Ile-de-France, de la Briqueterie CDCN du Val-de-Marne et des plateaux solidaires d’ARCADI.

 

R E S T E R/MARIE DESOUBEAUX (FR)/DANSE/2018-19

16H et 19H

12'

 

"« Pendant des mois, je n’ai fait quasiment que de la dramaturgie. Comment dérouler ma pièce ? Quel était le propos ? Quel était le sens ? Comment je le traduisais en mouvement ? Comment je le rendais visible ? Comment laisser une part de poésie ? ». Cela se voit au plateau : aucune rupture entre le corps, la parole, l’espace, le mouvement, la musique. Le tout fonctionne comme des éléments d’une seule et même direction. Marie parle de curseurs, de table de mixage. « Parfois je joue avec le curseur texte, parfois c’est l’espace, le mouvement ou la musique, qui tous composent le langage de Margaux. C’est à elle que je donne la parole avec tous ces éléments. » D’une justesse étourdissante, Margaux Amoros, accompagnée par Robin Pharo (brillant !) à la viole de gambe, nous transporte vers un univers subtil et poétique. Sa gestuelle est si finement articulée que l’on ne sait plus si c’est sa danse qui nous parle ou le texte qui la fait bouger. Une forme d’écriture chorégraphique rare sur les plateaux parisiens, qui mérite sincèrement le détour."
Lise Spektor, ballroom-revue.net

 

r e s t e r est un pari intime, un de ceux qu’on pourrait se faire rien qu’à soi-même. Margaux Amoros et Robin Pharo, comme dans un solo à deux voix plongent ainsi dans l’indicible : questionnant sans relâche espaces et intériorités, ils partageront cette solitude intime, faite d'urgence et de nécessité.

Telle une caresse, r e s t e r est une création chorégraphique et théâtrale qui se fabrique sous nos yeux. Les interprètes partagent un acte poétique vivant au son d’une viole de gambe qui compose avec les mots et le silence joyeux du plateau.

Est-ce que vous êtes déjà partis, vous? Enfin, partis chez vous je veux dire? Comme si le seul moyen de rentrer chez vous, c’était de partir? Est-ce qu’il y a eu un moment dans votre vie, où vous vous êtes dit : je pars… mais pour rester?

 

https://presomptionsdepresences.com/

https://vimeo.com/223978895

Concept et chorégraphie Jeanine Durning
Adaptation et interprétation Simon Tanguy
Assistant Teilo Troncy
Photographie Elian Bacchini

 

Production Propagande C
Coproduction Itinéraires Bis – Saint-Brieuc et CNDC Angers
Partenaires Le Triangle – Cité de la danse de Rennes, le CCNRB - Collectif FAIR[E]et Réservoir danse - Rennes
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la communication DRAC de Bretagne, de la Région Bretagne, du Département des Côtes d’Armor et de Saint-Brieuc Armor Agglomération

 

INGING/SIMON TANGUY (FR)/PERFORMANCE/2016

16H30

45'

 

"Dans un cadre tenu, la parole peut larguer les amarres. L’association libre permet de subvertir les conventions et censures de la parole commune ou bourgeoise. Les différents niveaux de consciences s’entrecroisent. L’histoire (personnelle, et universelle). La géographie. Aussi bien « la grosse langue velue », « la colonne vertébrale qui fait des vagues », que le génocide de la dernière guerre mondiale. À travers cette polyphonie, émerge, aux meilleurs moments, l’humanité d’un homme mise à nue. Et voici Simon Tanguy comme dépassé par sa création - créature."
Fabien Rivière,
Espaces Magnétiques

 

Simon Tanguy signe ici une version de Inging, adaptation d’un concept imaginé en 2010 par la chorégraphe et performeuse new-yorkaise Jeanine Durning.

Entre performance parlée et rêverie, méditation et psychothérapie, Inging repose sur une pratique obstinée du langage. Avec un art immodéré du coq à l’âne et du dérapage (in)contrôlé, Simon Tanguy fait défiler les pensées telle une cascade de mots et d’associations d’idées. Ça parle, sans cesse, de partout : dans cette chorégraphie de l'esprit, danseur et public sont entraînés dans un déséquilibre constant – confrontés à la limite du langage articulé comme paradigme de la communication, du savoir et de la compréhension.

 

https://propagande-c.com

https://www.facebook.com/PropagandeC/

https://www.instagram.com/propagande.c/?hl=fr  

https://www.youtube.com/watch?v=EqJP_v24Wb0&t=3s

Conception et interprétation Ana Rita Teodoro

Photographie Nuno Figueira

 

Coproduction Théâtre de Vanves

Avec le soutien de Fundação Calouste Gulbenkian, CND (Centre National pour  la Danse, Pantin) et Espaço do Tempo (Montemor-o-Novo, Portugal)

FANTÔME MÉCHANT/ANA RITA TEODORO (PT)/DANSE/2013

17H30 PART 2

25'

 

"Elle garde littéralement la face quand elle entame un chant étalé avec un grand sourire et un visage impassible : « La marionnette du ventriloque est souvent comparée à une voix intérieure, celle qui dit ce que la personne pense tout bas. Dans les chansons populaires, les paroles sont aussi une façon de se révolter discrètement, l’une d’elles raconte comment cacher son amant dans le placard » explique t-elle. Alors, Ana Rita Teodoro, derrière ses mimiques, son corps disloqué comme un tableau cubiste, une voix hors du temps qui sort de son ventre et passe entre ses dents serrées, rend hommage aux petites victoires quotidiennes de ces femmes portugaises."

Léa Poiret, Mouvement

 

L’ombre d’un pays ne quitte pas son corps. Présente mais ignorée, cette ombre est partie intégrante du sujet et de son identité culturelle. Ana Rita Teodoro crée une série de tableaux vivants. Images fixes où la chanson émerge, d’une voix déplacée de sa bouche. Fantôme Méchant tente de comprendre, par la danse et la réactivation des chansons traditionnelles portugaises, les fantômes qui nous hantent aujourd’hui. Les appeler, écouter leurs voix et par les moyens de dissociation, chercher la transgression.

 

https://parasita.hotglue.me/?Ana%20Rita%20Teodoro/

https://vimeo.com/246250478

Conception & Interprétation Kevin Jean

Dramaturgie en collaboration avec Céline Cartillier & Jean Baptiste Veyret Logerias

Scénographie en collaboration avec Pauline Brun

Création lumière Juliette Romens

Création musicale Frannie Holder

Création costume en collaboration avec Valentine Solé

Régie son Nicolas Martz

Photographie Aude Arago

 

Production La Fronde

Coproduction Théâtre_ARLES, scène conventionnée d'intérêt national - art et création - nouvelles écritures, Chorège/Relais Culturel Régional du Pays de Falaise, L’échangeur—CDCN Hauts de France

Projet ayant bénéficié du dispositif de résidence « La Fabrique Chaillot » - Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris)

Soutiens Théâtre de Vanves-scène conventionnée danse, Le Gymnase—CDCN, CDCN Atelier de Paris—Carolyn Carlson

LA POURSUITE DU CYCLONE/KEVIN JEAN (FR)/DANSE/2018

18H

40'

 

"N’ayant désormais d’yeux que pour lui, absorbés par sa présence à valeur hypnotique, nous sentons que nous avons tout à « re-douter » de l’inquiétante fascination qu’il exerce. En effet, de cette zone où règne l’impressionnant calme qui précède l’ouragan peut surgir à chaque instant des visions faisant vaciller notre rapport au réel en nous faisant « sérieusement » douter de la solidité de nos constructions anciennes."

Yves Kafka, Inferno

 

Partageant l'idée féministe que "le personnel est politique", je pars de mes propres luttes, de mes intimités, pour tenter d'identifier des enjeux collectifs et d'initier des transformations, qu'elles soient publiques, privées, d'ordres sociales, éthiques, politiques, sexuelles...

L'enjeu ici est de détruire un monde finissant et injuste, qui ne veut pas laisser la place. De le faire avec rage et colère, de manifester, de brûler, de faire peur et de trouver une danse guerrière accompagnées par la mémoire de nos ancêtres. Nous célébrerons la destruction de ce monde et dans le même élan celles de nos anciennes identités obsolètes.

Comment détruit-on un monde?
Ça prend combien de temps?
Comment faire peur, intimider, défier, se galvaniser?
Puis-je renaitre et être qui je veux?

Nous ferons nos deuils et laisserons partir nos morts pour rester du côté des vivants. Nous fêterons notre renaissance et celle du monde avec joie et plaisir, bruit et apaisement.

Ce sera un combat pour survivre puis vivre, avec une détermination quotidienne, avec engagements et fermeté, avec éclairs et grondements, avec tendresses et amours.

Il faudra du courage et de la volonté pour faire renaitre un monde plus juste, inclusif, égalitaire, tolérant, bienveillant.

Ce sera sombre et charbonneux, ce sera lumineux et joyeux.

 

https://www.kevinjean.fr/

https://vimeo.com/335835313

SATELLITES ON AIR #3/CONSTELLATIONS & RADIO ACTIVE

18H30

 

Radio Active & Constellations vous proposent des entretiens sur les toits la nuit, des balades et des échappées dans la ville en suivant l’allure et les pas de côté des artistes invités du festival. Retrouvez les aussi pendant les émissions en direct depuis les lieux de Constellations . « Satellite On Air « avec Radio Active sur 100 FM.

 

Pour écouter les émissions enregistrées l’an dernier, rendez-vous ici :
https://soundcloud.com/user-407109850

Photographie DR

Conception Frank Micheletti
Interprétation Marine Colard, Nolwenn Peterschmitt, Stéphanie Sliman, Charles Robinson

 

Production Kubilai Khan Investigations

 

HAPPY STAND #4/KUBILAI KHAN INVESTIGATIONS (FR)

19H

10'

 

« Je n’aime pas les gens qui se réchauffent avec des espoirs creux »
Simone Weil le disait ainsi …   

"Sans effets de voix, quelques paroles ventriloques en roue libre.
C’est simple, ça ressemble à un stand up.
Un laboratoire des phénomènes que nous sommes.
Un imaginaire dévergondé, déployé pour un règlement en plusieurs fois, plusieurs échéances. Pas de petites coupures.
Le salarié pressé en morceau du capital. L’individu qui part en fumée, pas de coupe-feu pour les incendies du moi.

Happy Stand pour faire défiler les corps de la démocratie qui s’effilochent.
Le tout emballé & coiffé d’une certaine ironie, cocotte minute sans diminution de pression. Il faut savoir mettre sa vie sur avance rapide pour être au top.
Le présent est la chose la plus difficile à vivre, c’est un tourbillon, c’est un gouffre. Avant que tout accroche et que l’on foute tout en l’air.
On a perdu le contrôle de notre véhicule. On va vers la taule froissée, la gaufre assurée. Si le capitalisme est une religion ? Il s’agit alors de la plus féroce des religions car elle ne connaît pas l’expiation.
"
Frank Micheletti

Photographie Marie-Ève Heer

 

MODULATION OF RYTHMS/KUBILAI KHAN INVESTIGATIONS(FR)/DANSE/2019

18H45

20'

 

« un dessin est une ligne partie se promener » Paul Klee
La danse est une forme de « petite Magie » , elle permet de se déplacer de la tête avec son espace mental au corps en entier. Ce corps, elle le secoue, le dispose dans tous les sens afin de le mettre en contact avec différentes surfaces et le délier. La danse fait des kilomètres pour rien : juste pour la beauté du geste, donner de la chaleur, du Groove, de la sensibilité, du Feeling.  Elle ouvre dans chaque corps, un phrasé, une musicalité et un tact, une résonance et une participation avec ce qui l’environne : une écologie corporelle.  
Modulations of rhythms nous rappelle que le corps n’est pas propriété mais un vecteur de relations. Nos sociétés de consommation ont souvent pris le corps comme cible et enjeu. Elles l’investissent et le transforment; guident nos comportements et nos gestes. Cette petite danse tente de défaire cette trame et ses limitations.

 

 

DJ SET/DJ CARINE (FR)

20>22H

 

"Des rugissants sons du Pacifique aux remous des torrents d'Afrique, laisse allez tes rêves magiques et ton océan secret. Tu peux toujours t'embarquer mais si la tempête t'enlève à l'heure où ton rêve s'achève, garde bien ces mots sur tes lèvres : Ta liberté. Mets des ailes à ton voilier et viens danser comme si c'était la dernière traversée."

DJ Carine

Photographie Frank Micheletti

 

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